Les Hollier au fil de l'eau: Norman Island : l'île au trésor...

Norman Island, l'île au trésor

12-13 avril

Nous nous retrouvons tous à The Bight, une grande baie. Un sympathique programme nous attend ici. Tout d’abord, une petite exploration des fonds sous marins, comme d’habitude. Nous voyons avec Victor notre premier poisson ange, gros poisson aplati noir avec des rayures jaunes et des nageoires très fines et allongées ainsi qu’un mérou. Nous nous retrouvons sur la plage pour un happy hour au painkiller, boisson locale à base de rhum et de coco. Les mamans étant lasses de préparer des repas, Vartan réserve le resto pour ce soir. C’est délicieux mais un peu bruyant ou peut-être n’avons nous plus l’habitude du monde et des bruits de foule…Nico et l’équipage W4L rentrent au bateau avec un moteur de 80ch sur l’annexe… les enfants ayant transformé le 8 en 80 avec l’aide précieuse de Cédric. Yanic est ravi ! Ça avance bien!

Après avoir couché les enfants qui étouffent dans leur cabine et dorment de plus en plus souvent dehors car le manque de vent n’aère pas le bateau, nous partons faire la fiesta sur le William Thorton, bar flottant . C’est un bateau sur lequel est installé un bar-dansant assez sympathique. La clientèle est jeune mais José notre ami espagnol fait bien monter la moyenne! Nous échangeons dans toutes les langues Fiançais Espagnol et Anglais. Chacun ne sait plus vraiment quelle est sa langue maternelle…

Le lendemain après du Cned pour tout le monde, nous sautons dans nos annexes pour rejoindre The Caves. Ce sont trois cavernes dans la roche. Il y pas mal d’histoires autour de ces petites grottes. Il y aurait eu un trésor caché dans l’une d’elle. Peut-être y est-il encore? J’essaie de convaincre Antoine de le trouver. Il semblerait que c’est à partir de cette histoire que Stevenson a écrit l’île au trésor. Nous avons bien cherché mais pas de trésor… si ce n’est un tuba et un masque perdu par les nombreux américains en vacances palmant sur des frites flottantes. L’endroit est joli mais il y avait peut-être un peu trop de monde…

Nous larguons notre bouée pour aller mouiller dans une baie un peu plus au nord de l’ile. Ici pas de bateaux de charter, que des bateaux de voyage. L’endroit est sauvage avec une plage de galets encaissée dans la roche des collines vertes environnantes. Changement de décor! Nous sentons tout le calme de ce mouillage nous apaiser. C’est amusant comme chaque paysage apporte des sensations différentes. Nous avons besoin de changer d’environnement. Quand nous avons le calme et la solitude pendant quelques jours, nous cherchons alors des mouillages plus animés avec bar (et WiFi !) et restaurants. Puis nous nous lassons et nous partons à la recherche de plages et de cocotiers dont on se lasse aussi (oui je sais j’ai honte…) pour aller vers des mouillages plutôt plus rocailleux. Nous aimons le changement finalement bien que nous n’ayons pas changé de « saison » depuis notre départ, les températures non plus ne changent pas ni la couleur du ciel (ou que très rarement). Mais étonnamment, ça je n’ai pas envie que ça change! Nous essayons de profitez un maximum car le retour de l’autre coté de l’atlantique approche et la chaleur des Antilles, le turquoise de l’eau et les poissons (même si ce sont toujours les mêmes) vont nous manquer…

Avant de rejoindre la marina de Soper’s Hole (à l’ouest de Tortola) nous faisons une pause snorkeling de deux heures sur les Indians, trois gros rochers qui dépassent de l’eau en forme de tipi d’indiens. Le snorkeling est superbe le long des parois rocheuses qui descendent sous l’eau à la verticale même si une fois de plus nous sommes un peu gênés par les frites multicolores… effectivement nous ne sommes pas seuls sur le site. Nous n’avions pas de bouées libres, nous avons mis l’ancre. Plusieurs bateaux se ruent sur nos orins qu’ils prennent pour des bouées libres! Aux BVI c’est la guerre des bouées! Vartan est exaspéré et décide de rester sur son bateau pour chasser les nouveaux arrivants… Il faut dire qu’il est bien beau son orin et c’est à s’y méprendre!