dimanche 29 janvier 2017

Cap sur Anse D’Arlet : retour à la maison…

Cap sur Anse D’Arlet : retour à la maison…

      vendredi 20 janvier : Nous sommes  partis de Clifton (Union) vers midi. Nous faisons cap vers le Marin pour une nav retour de nuit. Le vent souffle à 20 Nd et nous sommes au près ce qui est moins confortable qu’à l’aller… Ça gite, et ça remue même avec une houle faible. Sieste et lecture au programme : je finis le bouquin offert par ma mère qui pourra repartir avec.
     En fin de journée, je tarde à faire le repas et les estomacs commencent à gargouiller… Faim+Froid+ Fatigue = mal de mer … Papa commence à ne plus se sentir très en forme… Je file lui attraper des céréales. Cédric lui dit de se mettre à l’air et de regarder devant lui… Devant il n’y a que de l’eau et les quelques petits points lumineux des villes de St Vincent. Les pâtes arrivent enfin et calent les estomacs… tout rentre dans l’ordre mais Papa évite de rentrer à l’intérieur et préfère commencer sa nuit dehors à l’air frais et sous les étoiles … aventure aventure !
Le lendemain tout le monde à bien dormi …enfin pas ceux qui étaient de quart! 
    samedi 21 janvier : Pour que la journée ne soit pas trop pénible et trop longue j’improvise un petit apéro au Champomy pour rebooster le moral des troupes même si tout le monde semble maintenant bien amariné. Les lignes de riches installé depuis la veille vibrent enfin et une belle carnage a croqué notre poulpe : et voilà il ne manquait plus que ça pour combler Kapi qui était un peu frustré de ne rien attraper ! Et un carpaccio en vue!
     Le vent n’étant pas ce qu’il devait être, on revoit notre route et au lieu d’arriver au Marin nous décidons de mouiller à anse d’Arlet (bourg) où l’on commence à se sentir un peu chez nous. Nous y retrouvons notre petite plage, notre petit spot de plongée adoré, notre marché, notre boucher ( fermé ce jour, dommage) et nos amis de la Kaban Ilan. 
    Après  27 h de navigation nous mouillons enfin et quelques minutes après nous sommes déjà avec nos masques palmes et tuba au snorkeling. 

     La soirée commence par la messe joyeuse du samedi soir. L’église est pleine et tout le monde chante , frappe dans ses mains et remue ses fesses au rythme de la chorale et de ses musiciens : encore une chose bien différente de chez nous… Nous finissons notre soirée dans un resto de plage au planteur délicieux (à ce sujet l’ingrédient indispensable à tout bon planteur est le jus de goyave)




















 Dimanche 22 janvier : Papa part avec Oscar et Antoine chercher le pain et des chocolatines pour ce petit déjeuner dominical. J’ai dans l’idée de faire un repas créole ce midi. Nous partons donc avec mes parents au marché mais le petit marchand du coin n’est pas là… Dommage pour les boudins antillais qui faisaient tant envie à papa. Mais maman fait le plein de bâtons de vanille et d’épices en tout genre. Moi je ramène des noix de muscade. Je file à la petite épicerie près de l’église qui fait de bons acras mais là encore, pas d’acras ni de boudin le week end que du poulet rôti… Ça commence à se compliquer pour le repas créole… Pas grave je vais m’adapter. 
     Les enfants nous attendent sur la plage pour un dernier petit snorkeling et cette fois ci j’amène maman jusqu’au petit récif pour qu’elle voit les poissons une dernière fois. Elle s’accroche à mon lycra et se laisse tractée sur 50m jusqu’au spot de plongée en flottant. Une fois arrivée, elle peut observer la multitude et la diversité des poissons tout en restant accrochée à moi. C’est génial de pouvoir lui faire vivre ce moment. Il y en a vraiment beaucoup concentré sur un petit endroit. Un plongeur leur donne du pain ce qui permet de traverser un énorme banc de poissons colorés. Superbe ! Et surtout  : « Bravo Maman! ».
    De retour à la plage, je pars à la Kaban Ilan pour voir mes amis et surtout leur demander des boudins… Mais ils ne sont pas là. Je  n’abandonne pas l’affaire et vais voir dans les cabanes à coté : la première n’a pas encore préparé ses boudins mais c’est à la suivante que je trouve mon bonheur. Enfin! Au menu de midi sur le bateau ce sera donc  :
boudin antillais et des bananes frites
carpaccio de carangue citron gingembre soja
christophines rapées au gingembre 
salade verte-fromage
noix de coco
Pour un dernier repas en famille, on s’est régalé! Les valises sont presque bouclées et pleines de coquilles de lambi que les enfants ont ramené de plongée, de coraux ramassés sur les plages mais aussi de tous les livres lus par nous tous. Finalement les deux valises sont pleines. Nous sommes à quelques heures de navigation du Marin et nous amarrons à 17h sur le ponton de W4L qui nous avez réservé une place. C’est avec plaisir que nous retrouvons Nico Yaël et les enfants qui nous attendent pour repartir avec nous aux Grenadines ( car nous on repart !!!). 
À 17h30 , mes parents mettent un pied sur le ponton et à 18h ils sont dans le taxi! Juste le temps de se dire au revoir et de se dire que ces vacances ont été vraiment fabuleuses, merveilleuses, extraordinaires, super géniales pour tout le monde. Chaque heure a été exploitées et riche en émotion. Leur avion décolle à 22h. Je les quitte sur le parking de la marina et Cédric les accompagne à l’aéroport car il y retrouve nos cousins et amis qui débarque à 20h. Demain retour aux Grenadines avec toute cette petite troupe: Julien, Vivi et les filles, Marie, Laurent et leurs filles ainsi que Marie et Jéré et leurs enfants. 14 sur un cata! Ça promet !!! 
    En attendant leur arrivée, je bois un planteur sur le bateau de mes amis W4L . Je n’ai pas le courage d’aller faire mes lessives. Je reporte à demain matin où il faudra aussi que je case un avitaillement, un téléchargement des cours, le blog, un cadeau pour Florence et les pleins d’eau et de gasoil avec Cédric. Je préfère ne pas y penser et préfère papoter avec ma copine Yaël. demain est un autre jour!










vendredi 27 janvier 2017

Le tour d'Union en un jour

Le tour d’Union en un jour

     Jeudi 19 janvier : Nous levons l’ancre et quittons à regret les Tobago mais il y a encore d’autres belles choses à voir. Cap au sud vers Palm Island. Cette île possède une magnifique plage de sable blanc  et une eau turquoise à couper le souffle mais malheureusement le mouillage est trop encombré pour faire un petit plouf.  Nous repartons un peu déçus (surtout moi) … Mais nous décidons d’aller à Chatham Bay , une baie d’Union beaucoup plus sauvage. Baignades, promenades sur la plage, sieste à l’ombrerons les arbres et les palmiers, promenade en annexe le long de la côte abrupte de cette île. Un petit crumble pour le goûter et on repart pour Clifton, ville d’Union. Nous faisons tout le tour de l’île pour gagner Clifton. 
    Nous y fêtons l’anniversaire  de Kapi car avec le décalage horaire nous sommes déjà le 20 janvier en France. C’est dans un excellent resto de Clifton (tenu par des Italiens mais cuisine locale) que nous nous posons après avoir fait une ballade nocturne dans les rues animées de Clifton.
    Le lendemain, Kapi a droit à une baguette d’anniversaire pour souffler ses bougies. Pendant que Cédric fait les formalités de sortie, nous partons avec mes parents faire quelques courses. nous laissons les enfants sur Talitha pour faire un peu de Cned. Nous les retrouverons devant un DVD de François Damiens!
      Il règne dans les rues de Clifton une ambiance qui me rappelle un peu le Cap Vert. La différence avec la Martinique est frappante. La Martinique est une île riche par rapport à ses voisines. Tout est comme en Métropole : les voitures, les routes, les panneaux de signalisation, les magasins (Décathlon, Carrefour, Sfr, Mac Do…), la langue bien évidemment. Après un mois au Cap Vert, en arrivant en Martinique nous nous sentions comme chez nous, nous nous sentions en France! Seules différences : le soleil et des gens de bonne humeur  qui sourient! 

                             








Coquin et Taquin les frères requins













jeudi 26 janvier 2017

Kapi et Mamie à la découverte des Tobago Cays ...

Les Tobago Cays

    Mardi 17 janvier : Nous gagnons les  Tobagos cays par la passe Sud. Nous sommes agréablement surpris par le peu de bateaux au mouillage (entre 25 et 30). On nous avait tellement dit que c’était bondé que nous avions peur d’être déçu mais pas du tout. C’est toujours aussi beau, aussi magique. L’eau est d’une transparence incroyable dans ce grand lagon protégé par la barrière de corail. Nous retrouvons au mouillage, nos amis Zanzibar. En un instant les enfants sautent à l’eau avec leur masque et tuba pour approcher les tortues qui nagent autour du bateau! Ils sont complètement excités. Antoine et Oscar crient : j’en ai vu une !!! j’en ai vu deux!!! moi trois!!! La planche à voile est sortie en un éclair : quel bonheur de tirer des bords pour Oscar et Victor aux Tobago dans ce paysage de dingue! Mes parents sont sans voix… Dans l’après midi, nous partons avec Cécile plonger dans les récifs tout proches. Victor et Antoine sont ravis. Mon père est  super content et commence à être bien à l’aise avec son masque et tuba. Demain c’est décidé, j’amène ma mère à la découverte des fonds marins. Depuis qu’elle est arrivée, elle va de progrès en progrès, elle qui ne sait pas nager … Elle flotte avec son gilet et met la tête sous l’eau avec le masque de plongée : incroyable! Elle a pu déjà observer les fonds et quelques poissons mais pas encore la diversité des poissons coralliens. Je ne veux pas qu’elle reparte sans avoir pu voir ça…

    Mercredi 18 janvier : le ciel est un peu couvert mais cela n’enlève rien à le beauté des lieux. Nous partons sur Baradal, un des ilets des Tobago Cays formés par Petit Bateau, Petit Rameau, Jamesby, Baradal et Petit Tabac. Dans la végétation de Baradal se cachent des iguanes et des tortues terrestres pour le plus grand bonheur des petits et des grands. Du haut de Baradal une vue splendide s’offre à nous sur Canouan au nord  et la barrière de Corail à l’est. 
    Après un joli grain pendant le repas, le ciel se dégage et nous partons sur Petit Bateau où là aussi une vue magnifique sur l’ensemble des Tobago Cays s’offre à nous. La montée était un peu difficile sur ce terrain glissant mais ça valait le coup! 
     Nous sommes prêts pour aller plonger maintenant que le ciel est bien clair et la visibilité bonne. Papa part avec Cédric et les garçons faire un snorckeling près de la barrière de corail. Je pars avec maman dans un endroit plus facile derrière Barradal. Elle est émerveillée et ravie à la fois de pouvoir observer cette multitude de poissons, elle qui ne pensait pas du tout plonger… Tous les poissons sont au rendez vous : jaunes à pois, jaunes rayés, bleu et jaunes rayés, bleu clair, bleu foncé, noir et j’en oublie… Une raie viendra même tout près nous saluer avec une grâce majestueuse. Plus loin dans un trou, une langouste se cache au milieu des coraux entourés d’oursins énormes. Je suis tellement heureuse d’avoir offert ce moment à ma mère ! Je suis très fière d’elle. C’est incroyable ce qu’elle a pu faire  et elle a été récompensée. 
    Les garçons reviennent et tout le monde raconte ce qu’il a vu : papa est jaloux il n’a pas vu de raie mais je pars lui montrer la langouste qui n’a pas bougé de sa cachette.
    Sur Baradal, une zone est réservée aux tortues marines. Cette fois je laisse maman qui rentre au bateau alors qu’Oscar refait un tour de planche avec Cédric. Je pars avec papa Victor et Antoine observer les tortues. Quatre tortues sont là en train de brouter les herbiers. Deux filent et les deux autres restent un long moment au dessous de nous. Elles remontent pour reprendre de l’air et je peux voir mes deux enfants Victor et Antoine remonter avec elles leurs mains posées sur la carapace de ces splendides créatures : c’est trop beau! Je garderai cette image en moi très très longtemps … Plus que les poissons, nager avec les tortues et mes enfants est pour moi un moment de pur bonheur , d’émotion et d’émerveillement. 

     Quelle journée !!! Elle se termine après une petit douche (au seau !) autour d’un Ti Punch sur Zanzibar.