mardi 11 avril 2017

Eustatia Island et Saba Rock

Eustatia Island et Saba Rock

   Comme tout est très proche et à même pas une heure de navigation nous bougeons facilement au moteur sans mettre les voiles. Cédric commence à se gratter … Nous mouillons près d’Eustatia Island dans le lagon par lequel nous sommes arrivés.Par prudence nous sommes devant, W4L et Kéraban nous suivent afin que nous leur confirmions les profondeurs. Ici pas de problème. Notre Talitha sans quille nous permet de mouiller avec peu d’eau sous la coque et en avant des autres bateaux ce qui nous donne une vue imprenable en première ligne sur l’immensité de l’océan derrière la barrière de corail d’un coté et Necker Island, l’ile voisine, de l’autre. Derrière nous, la plage de la côte nord de Prickly Pear. Nous sommes complètement lové dans ce petit coin paradisiaque. Sous notre bateau nous voyons très distinctement le sable blanc et ses reliefs tellement l’eau est translucide. C’est juste magnifique. Je sais que je dis souvent cela mais c’est vrai que ces eaux peu profondes transparentes aux reflets changeants selon les fonds me fond littéralement fondre. C’est tellement beau que je m’extasie à chaque fois. 
Oscar se cale dans le hamac pour finir de dévorer un bouquin « graine de cacao » qu’il ne lâche plus depuis quelques jours. Victor sort la planche et moi je part snorckeler avec Yaël et Nico dans les récifs tout proches. L’eau est chaude , ici plus qu’ailleurs et j’ai l’impression d’être dans une immense piscine bleue, à débordement et chauffée d’eau de mer. Sous l’eau, la visibilité est excellente. Les poissons sont peu nombreux mais par contre le corail est en pleine santé. C’est un vrai champs marin qui s’offre en spectacle : coraux de feu les uns à coté des autres formant des compositions denses et épaisses, gorgones violettes qui dansent dans l’eau ou encore des touffes de coraux blancs aux multiples ramifications. C’est splendide et il faut être attentif pour apercevoir les petits poissons qui nagent au milieu de cette « forêt ». Une danseuse espagnole vient justement devant moi accomplir avec grâce son spectacle . 
Je retourne au bateau les yeux pleins d’images. J’avais laissé en suspens mon nettoyage de cockpit dont l’état n’est plus acceptable… Je retourne donc à ma tâche. J’ai beau être dans des endroits paradisiaques et vivre une vie qui semble incroyable, je ne suis quand même pas dans un monde féerique où les corvées ménagères se feraient toutes seules … Quel dommage!!! 

   En fin de journée, nous laissons les enfants aller sur la plage faire du skim entre mecs (Yanic, Gian Luca, Victor et Oscar), les filles regardent un film sur Kéraban. Nous partons entre adultes au chic bar de Saba rock à quelques minutes en annexe pour le happy hour de 17h. En arrivant, ils sont là !!! Les cata américains, entassés au mouillage devant Saba Rock et Bitter End, les uns sur les autres tous identiques avec la même annexe. Seul le numéro permet de les reconnaître! Nous sommes mieux où nous sommes c’est à dire à 500 mètres à peine mais de l’autre coté…seuls! Nous prenons deux rhums chacun, obligé car c’est happy hour! Et puis nous nous souvenons  que nous avons des enfants quand la nuit tombe… Zut il faut rentrer pour les nourrir ! Il ne s’inquiètent même plus de ne pas nous voir revenir. Ils ne nous croient plus quand on leur dit qu’on rentre dans une heure …Sales parents!





Saba rock

Saba rock



Les autochtones 

Les autochtones ...






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