mercredi 1 mars 2017

Marie Galante

Samedi 25 et dimanche 26 février

    Cap sur Marie Galante : nous empruntons la route « sud » alors que Nico et Yaël choisissent « la nord ». Résultat des courses : route Sud en un bord (durée 4h) et route Nord : plusieurs bords en presque 6h … Je crois que ça a crié pendant la nav sur Wind4life !!! Nous retrouvons Kéraban qui arrive de pointe à Pitre. Ils avaient quitté précipitamment le mouillage de Portsmouth à cause d’une grosse houle  de 2 mètres entrant dans la baie et rendant le mouillage intenable voire dangereux pour les bateaux ( deux ayant déjà tapé sans trop de dégâts heureusement). Ils perdront leur annexe pendant la nav de nuit tant la houle était importante. 
Je me bats toujours avec ma 3G qui est d’une lenteur inouïe et les enfants travaillent leur Cned. Le temps est un peu nuageux ce qui facilite les choses.
     Le lendemain, nous avons tous loué des voitures pour pas cher. Le loueur nous confie les clés de notre carrosse. Une magnifique Logan toute rayée et cabossée, remplie de sable, qui ne ferme plus, dont la clim est cassée et avec le levier de vitesse amovible nous tend les bras! Pas de stress pour la rendre , on ne verra ni les rayures ni les  grains de sable supplémentaires.
     Marie Galante est une île assez rurale. Cela me fait penser à mes landes natales : la canne à sucre remplace le maïs et les cocotiers, les pins. Des vaches broutent paisiblement dans les champs. L’ile est recouverte de moulins qui servaient  à broyer la canne à sucre utilisée ensuite dans les sucreries pour la fabrication du sirop batterie. Le long de la côte s’étendent de magnifiques plages bordées par une barrière de corail ce qui crée de beaux lagons aux eaux turquoises. Il suffit de s’arrêter au bord de la route pour trouver un coin de sable où se baigner et pique-niquer. C’est ce que nous ferons à anse Feuillère, une superbe plage sur la côte Sud près de Capesterre après avoir visité l’habitation Murat une ancienne sucrerie qui sert maintenant de mémorial de l’esclavage et de la traite des noirs. Il ne faut pas oublier qu’autrefois les esclaves étaient « utilisés » pour faire fonctionner ces sucreries et travailler dans les champs de cannes à sucre, esclaves arrivés aux Antilles avec le commerce triangulaire des européens (français entre autres).
Nous rentrerons par la côte Nord plus escarpée avec ses falaises en passant par Caye plate et la Gueule grand gouffre.
   Une dernière baignade en fin d’après-midi à la très jolie ans canot et nous rentrons vers Saint Louis. Sur le chemin une dame et son fils font du stop. Cédric s’arrête d’autant qu’elle est plutôt jolie… Le hasard nous fait rencontrer cette personne qui est une amie de Jacques Patuelli (auteur du célèbre Guide des Antilles). Elle a contribué aux mises à jour des éditions précédentes et sillonnait avec lui les Antilles pendant 3-4 mois.
   À Saint Louis, nous retrouvons Vartan qui n’était pas de la visite. En effet, il a veillé et surveillé une bonne partie de la journée son annexe retrouvée accrochée au ponton du mouillage  : c’est juste incroyable! Quelqu’un l’a récupérée au Nord de la Dominique et son dinguy est maintenant ici. Tout est bien qui finit bien et Kéraban se retrouve maintenant avec deux annexes!

   La journée se finira chez Henri le bar de la plage pendant que les enfants font un volcan et un feu de camps sur le sable près de l’eau.
   Nous partons demain pour Pointe  à Pitre, Kéraban pour les Saintes et Wind 4ife pour Basse Terre  : RDV à Antigua!






Antoine qui veut bien écrire aujourd'hui!

Habitation Murat

Anse Feuillère


Capesterre

Moulin Bézard


Sur les chemins de campagne...


Gueule grand Gouffre




Volcan sur la plage de l'anse Canot

Anse Canot


















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